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[Interview] Christophe Millet, réélu à la direction de l’IUT de Nantes
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Le 08 septembre 2025false false
Réélu pour un nouveau mandat de cinq ans, Christophe Millet affiche une ambition claire : construire l’IUT de demain avec et pour les étudiants, les personnels et les partenaires. Entretien avec un « nouveau » directeur plus engagé que jamais.
Le 8 septembre dernier, lors du conseil d’institut, vous avez été réélu directeur de l’IUT de Nantes, pour un nouveau mandat de cinq ans. Quelle sera votre priorité ?
Mon cheval de bataille sera sans conteste le projet immobilier de l’IUT de Nantes. Nous avons une échéance majeure avec la libération du site historique du centre-ville (Joffre) d’ici 2030 et donc, le déménagement du département Informatique (INFO) et du département Gestion des Entreprises et Administration (GEA). Ce genre d’opportunité n’arrive qu’une fois : il faut à la fois réussir les déménagements et profiter de cette opportunité pour repenser nos espaces pédagogiques et de recherche sur le site de Carquefou (à La Fleuriaye).Les études et concours d’architectes sont prévus pour fin 2027, et les travaux devraient durer 18 à 20 mois. L’idée est de proposer des évolutions sur le site de la Fleuriaye en essayant de gêner le moins possible le bon déroulement des activités sur ce campus, avec un enjeu considérable : offrir aux étudiants et aux personnels des conditions de travail et de formation à la hauteur de nos ambitions.
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En trois mots, qu’est-ce qui vous a motivé à poursuivre l’aventure en tant que Directeur de l’IUT de Nantes ?
Terminer ce qui a été entrepris, transmettre ce que j’ai appris et porter un collectif.
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Quels sont les grands axes de développement que vous souhaitez impulser pour ce mandat ?
Côté recherche et formation, l’IUT est en pleine dynamique avec de nouveaux projets et il nous faut réfléchir à l’accueil de chercheurs, d’ingénieurs, de chercheurs-invités ou encore à de nouveaux regroupements.
Sur la formation, l’offre peut encore évoluer : ainsi nos dernières licences professionnelles vont être intégrées à des parcours dans les BUT, nous allons proposer des adaptations locales de nos BUT toujours plus en lien avec le tissu économique du territoire comme en Génie Electrique et Informatique Industrielle (GEII) avec l’installation de nouvelles ressources pour une formation en « signalisation ferroviaire ». Nous envisageons de possibles évolutions de nos formations niveau master et la création de diplômes universitaires dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI CMA) lauréat. Il y a des opportunités à saisir en terme de spécificité.
Nous allons proposer des adaptations locales de nos BUT toujours plus en lien avec le tissu économique du territoire [...]
Enfin, la formation tout au long de la vie est un chantier qui devient prioritaire : nous avons posé les bases, il faut maintenant lui donner une réelle visibilité et existence.
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Vous évoquiez aussi l’importance de la vie étudiante. Quels sont vos objectifs dans ce domaine ?
La vie de campus mérite d’être renforcée : plus d’espaces conviviaux, plus d’occasions de se retrouver, et une meilleure organisation avec les associations. Nous allons mettre en place une commission « vie étudiante » et associer davantage les étudiants élus à la gouvernance.
L’IUT doit devenir, au-delà d’un lieu de formation, un lieu de vie.
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Et du côté des personnels ?
La qualité de vie sur le campus, l’écoute, la convivialité et les événements de cohésion sont essentiels pour que chacun puisse s’investir pleinement dans ses missions. Un volet écoute doit être également structuré, je veux que l’IUT soit vigilant sur la santé mentale de ses équipes, c’est essentiel.
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Comment comptez-vous renforcer les liens avec le monde socio-économique ?
Nous avons ainsi fait l’acquisition d’un premier outil, la plateforme Datalumni, et nous voyons déjà l’intérêt des anciens étudiants qui se mobilisent pour transmettre, enseigner et accueillir stagiaires et apprentis.
Côté entreprises, nous étions jusque-là dans une relation forte, et je souhaiterais désormais véritablement contractualiser les choses pour créer des partenariats engageants au travers de conventions ou de mécénat par exemple (Equans, EDF…). Nous allons également réitérer le rendez-vous annuel des partenaires, la « Soirée connexion », qui a réuni l’année dernière une centaine d’acteurs du territoire. Cela permet de partager nos projets, mais aussi de développer de nouveaux axes autour du mécénat de compétences, de l’innovation et du transfert technologique.
[...] je souhaiterais désormais véritablement contractualiser les choses pour créer des partenariats engageants au travers de conventions ou de mécénat.
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Les transitions écologiques et numériques sont des enjeux clés pour l'enseignement supérieur. Quelle est la place de l’IUT sur ces questions ?
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Quelle place souhaitez-vous donner à l’international dans les années à venir ?
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Et au fait, sur quels sujets peut-on venir voir le directeur ?
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Un dernier mot pour les étudiants, les personnels et les partenaires ?
Tout simplement : j’ai besoin de vous. Être directeur, c’est avant tout travailler en équipe.