Riham, étudiante internationale à l'IUT de Nantes

• Peux-tu te présenter ?
  Je m’appelle Riham, j’ai 18 ans et je viens du Maroc, d’une petite ville qui s’appelle Sidi Kacem.
   
• Quel était ton parcours avant d’arriver à l’IUT ?
  J’ai obtenu un baccalauréat en gestion et comptabilité, équivalent au bac STMG en France, avec la mention très bien.
   
• Pourquoi avoir choisi la France, Nantes et le B.U.T GEA ?
  La France, c’était un petit rêve d’enfance. J’ai toujours aimé la langue française, je me sens à l’aise quand je la parle. Et puis j’ai grandi dans un environnement accueillant envers les Français. J’ai aussi de la famille ici depuis plus de 20 ans, donc la France fait partie de ma vie autant que le Maroc. J’ai des neveux qui sont nés ici.
  
  J’ai choisi Nantes pour sa localisation : il y a beaucoup d’activités et je reste proche de ma famille. Et le B.U.T GEA m’a attirée pour son côté professionnalisant.
   
• Comment s’est passée ton installation et ton intégration à l’IUT ?
  Je pensais que ce serait plus facile de m’intégrer… mais c’est un peu plus compliqué que prévu. Les étudiants restent souvent entre eux. Heureusement, les autres étudiants étrangers me permettent de ne pas me sentir trop seule. Cela dit, j’ai trouvé plus facilement des affinités avec les garçons, qui sont plus ouverts d’esprit.
  
  Je vis chez mon frère, ce qui rend les choses plus simples côté logement. Je suis en sécurité, entourée de ma famille, et cela me permet aussi de faire des économies.
   
• Une anecdote depuis ton arrivée en France ?
  J’ai assisté à mon tout premier mariage français, et c’était une belle surprise ! Très différent des mariages marocains : ici, on ne change pas de tenue, tout le monde prend son temps, il y avait du vin partout. L’ambiance était très conviviale, comme une grande famille, même entre personnes qui ne se connaissaient pas.
   
• Qu’est-ce qui te plaît le plus dans le B.U.T GEA ?
  Ce que j’adore, c’est que tout est pensé pour nous préparer à notre avenir professionnel. Je ne m’attendais pas à faire un stage dès la première année ni à travailler autant sur notre posture professionnelle. Grâce aux SAE, on apprend à rédiger des CV, des lettres de motivation… C’est super motivant pour entrer dans le monde du travail.
  
  En comparaison, chez moi, on ne peut pas vraiment intégrer une entreprise avant d’avoir au moins une licence. Ici, on peut commencer à construire son avenir dès la première année.
   
• Et après ton B.U.T ?
  Je me vois travailler dans les ressources humaines. Je pense d’ailleurs m’orienter vers cette spécialité dès l’année prochaine.

Un grand merci à Riham pour son témoignage, nous lui souhaitons le meilleur au sein du B.U.T GEA.